L’examen neurologique est pratiqué par les vétérinaires sur les chiens afin de vérifier leur système nerveux et détecter d’éventuels troubles cérébraux. Certains types d’examens sont essentiels pour dépister des pathologies neurologiques.
Pour quelles raisons réaliser un examen neurologique de votre chien ?
Votre vétérinaire vous conseillera de soumettre votre chien à un examen neurologique s’il présente les troubles suivants :
- Suspicion de maladie de Cushing chez le chien, une pathologie d’origine hormonale dont les chiens âgés (la plupart du temps plus de 10 ans) pesant en général moins de 20 kilos sont parfois atteints. Elle peut être provoquée par une tumeur au niveau de l’hypophyse.
- Crise d’épilepsie.
- Paralysie d’un ou de plusieurs des membres du chien.
- Troubles du comportement laissant penser à une tumeur cérébrale.
- Suspicion de maladie inflammatoire.
Avant de passer à un examen neurologique, le vétérinaire ausculte attentivement votre animal, et vous pose des questions sur le comportement de votre chien, afin d’orienter ses examens et de préciser son diagnostic.
Quels sont les différents types d’examens neurologiques pour le chien ?
Compte tenu des symptômes que présente votre animal, le vétérinaire effectuera l’un ou l’autre des examens neurologiques du chien suivants :
- Le scanner : l’examen de votre chien au scanner se pratique sous anesthésie générale — c’est d’ailleurs là que se trouve le principal risque de cet examen, par ailleurs indolore et non invasif. Le scanner peut permettre d’observer différentes zones du corps de votre chien ; pour l’examen neurologique, seul son cerveau sera étudié.
- L’analyse de liquide céphalo-rachidien : le chien est anesthésié, et le vétérinaire prélève un échantillon de liquide qui se trouve autour de son cerveau et de sa moelle épinière.
- L’électrodiagnostic : utile pour dépister les maladies du système nerveux périphérique. Il peut s’agir d’une électroencéphalographie (EEG) pour dépister l’épilepsie, d’un PEA (potentiel évoqué auditif du tronc cérébral) en cas de troubles de l’audition, d’une électromyographie (EMG) en cas de maladie musculaire (myopathie) ou d’atrophie musculaire liées à une lésion nerveuse, d’un test de vitesse de conduction nerveuse (NCV) ou d’une stimulation nerveuse répétitive.
- Les biopsies musculaires ou nerveuses : le prélèvement et l’analyse de tissus permettent de trouver un traitement. Cet examen se pratique sous anesthésie générale du chien.
- La myélographie : il s’agit d’une radiographie de contraste du canal rachidien, qui comporte un risque de lésion du tissu nerveux.
Tous ces examens nécessitent un appareillage particulier : votre vétérinaire saura vous orienter vers les établissements susceptibles de les pratiquer.
Commentaires de l'article :
Mon chien déteste aller chez le vétérinaire. Je l'ai emmené pour une plaie à sa patte de chien, et je crois qu'il m'en a voulu pendant quelques heures après. Heureusement, il a recommencé à me faire des câlins peu de temps après !