Comment calculer la perte auditive ?

La perte auditive est un processus compliqué chez le patient. Elle est liée à une altération de la conduction et/ou de la perception. En fonction du trouble, la perte auditive est traitable ou non, avec un caractère temporaire ou permanent, respectivement. Pour mieux y faire face, il existe de nombreuses solutions. Mais avant, il faudra calculer le degré de perte auditive. Découvrez tous les détails dans cet article !

La perte auditive : signes et symptômes

Une perte auditive est perceptible bien avant de mener des tests auditifs. Les signes apparaissent progressivement et ils sont multiples. Un début de perte auditive peut nécessiter d’une aide pour le patient, comme un appareil auditif. Avant cela, le patient peut avoir l’impression que ses interlocuteurs articulent peu ou qu’ils mâchent les mots. Or, le problème ne vient pas des autres mais de ses capacités auditives.

Un autre signe peut être un son de télévision considérablement plus fort qu’auparavant. Cela peut être perçu par les cohabitants du patient ou par lui-même. En effet, cela est possible s’il connaît à quel niveau il met le volume de la télévision ou de la radio. En réunion, le patient a l’impression de ne pas tout comprendre lorsque les conversations se chevauchent.

Finalement, quelqu’un qui commence à perdre l’audition parle généralement plus fort. En effet, l’audition et la phonation sont étroitement liées. Si vous percevez ces signes, il est important de consulter le médecin pour faire un test auditif.

Les différentes causes

Pour déterminer les causes et l’origine de la perte auditive, il faut distinguer la surdité de la mal audition. La première est provoquée par plusieurs pathologies dont la presbyacousie. Comparable à la presbytie, c’est un processus naturel lié à la vieillesse. Les cellules de l’oreille interne subissent une dégradation. Cela provoque progressivement une perte auditive chez le patient et le processus est plutôt lent. D’ailleurs, il tarde à se faire remarquer, même par l’entourage.

L’une des caractéristiques de cette pathologie est qu’elle se manifeste de façon assez symétrique. L’oreille droite et l’oreille gauche présentent un degré similaire de perte auditive. La presbyacousie est subie par la plupart des gens avec l’âge, et plus ou moins tôt, en fonction de l’hygiène de vie. Cela dépend des conditions de travail, de l’environnement sonore quotidien, du mode de vie et des causes génétiques.

Si ce phénomène est naturel, il existe des événements qui peuvent accélérer son apparition ou accroître la perte auditive. Une surdité peut apparaître après un traumatisme sonore lorsque le patient s’expose à des niveaux de bruit très élevés. La surdité peut être congénitale ou post opératoire. Il y a même des cas où elle survient sans pouvoir déterminer la cause.

Dans tous les cas, un médecin doit réaliser un audiogramme pour évaluer le patient.

Audiogramme

Les différents types de perte auditive

Pour déterminer le type de perte auditive et calculer son degré, il faut faire une audiométrie. C’est un test auditif qui consiste à placer le patient dans une salle insonorisé avec un casque. Le système transmet des sons à différentes fréquences pour évaluer le patient et les sensations auditives qu’il a. À chaque fois qu’il entend les sons sur les fréquences graves, sur les médiums et les aigus, il doit faire un signe.

Ainsi, le médecin peut déterminer si le patient est atteint de surdité de perception, de transmission, mixte ou unilatérale. La première affecte l’oreille interne directement ainsi que les voies nerveuses. Le deuxième type est souvent héréditaire. Elle est la cause d’un dysfonctionnement de communication entre les os et le tympan. La surdité mixte mélange les deux premiers types de surdité. Finalement, la surdité unilatérale altère l’audition d’une seule oreille. Souvent, elle est provoquée par un traumatisme ou suite à une opération.

Calculer la perte auditive chez le patient

Une fois la perte auditive signalée chez le patient, il faut calculer son degré. Cette donnée est exprimée en pourcentage. Suite à une audiométrie, le médecin doit analyser l’audiogramme. Ce graphique exprime le niveau d’audition du patient en décibels (dB) en fonction des fréquences en Hertz (Hz). En étudiant la courbe dessinée, le professionnel de la santé peut déterminer la quantité de perte auditive.

La référence pour calculer l’écart est quelqu’un qui entend les sons de différentes fréquences à 0 décibels. Toutefois, l’audition normale comprend les écarts jusqu’à 20 dB, en fonction de l’âge du patient. Au-delà, il faut faire la moyenne du degré de perte sur quatre fréquences différentes. Vous obtenez ainsi le pourcentage de perte auditive.

Connaître le degré de baisse auditive permet de considérer la mise en place d’une audioprothèse. Lorsque la moyenne est comprise en 0 et 20 %, la surdité est légère. Jusqu’à 60 %, le patient présente une surdité moyenne, ou bien sévère lorsqu’il est en dessous de 80 %. Lorsqu’elle dépasse 80 %, le patient souffre d’une surdité profonde.

Lorsque vous percevez les premiers signes, réagissez. Plus tôt vous traiterez une perte auditive, moins importants seront les dégâts. Il faut étudier la cause de la baisse d’audition pour trouver la meilleure solution. Cela vous permettra aussi de dédramatiser la perte d’audition. En effet, il existe des alternatives pour améliorer votre qualité de vie.