Hier a débuté l’Octobre Rose, une campagne annuelle de communication ayant pour but de sensibiliser les individus au dépistage du cancer du sein et de récolter des fonds pour la recherche pour la lutte contre le cancer du sein. Lancé en France en 1994, l’Octobre Rose dure, comme son nom l’indique, tout le mois d’Octobre.
De l’importance du dépistage
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France et la cause de mortalité n°1 des cancers chez la femme.
C’est pourquoi, dès 25 ans, un examen clinique des seins par palpation est recommandé. Entre 50 et 74 ans, une mammographie est recommandée tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie. Un courrier vous invitera d’ailleurs à le faire, et l’ensemble est pris en charge à 100% par l’assurance maladie, sans avance de frais. La majorité des cancers du sein se déclarant après 50 ans, il est important de réaliser ces examens, même sans symptômes.
Cependant, plus que l’âge, l’Octobre Rose est aussi le moyen de parler des formes plus particulières du cancer du sein. Ainsi, chaque année, près de 3000 femmes de moins de 40 ans (considérées comme jeunes par les chercheurs) sont touchées par le cancer du sein, soit près de 5% des cas. Les hommes, très peu représentés, peuvent également déclarer un cancer du sein : cela représente moins de 1% des cas, mais il est bon de le savoir.
Des dons pour aider la recherche
L’Octobre Rose n’a pas uniquement pour but de sensibiliser les foules au dépistage. C’est également un mois de récolte de dons pour la lutte contre le cancer.
Car en effet, grâce à ces dons défiscalisés, la recherche contre le cancer avance. Différents scientifiques testent des traitements novateurs, encouragés par la remise du prix Ruban Rose Avenir. Cette année, c’est François-Clément Bidard, médecin chercheur en Oncologie médicale à l’Institut Curie, qui a conquis le cœur du jury. Son hypothèse ? Grâce au dosage de l’ADN tumoral circulant, il est possible d’éviter les chimiothérapies inutiles et de propose plus rapidement un meilleur traitement contre le cancer du sein.
Grâce au prix Ruban Rose Avenir et aux dons, le chercheur pourra bientôt commencer des essais cliniques.