Les zones à faibles émissions (ZFE) sont des territoires sur lesquels les véhicules les plus polluants sont interdits de circulation. Le 8 octobre 2018, 15 métropoles françaises se sont engagées à mettre en place ou renforcer des ZFE.
Des zones à faibles émissions : pour quoi faire ?
Les zones à faibles émissions sont mises en place pour améliorer la qualité de l’air et ainsi diminuer les risques sanitaires liés à la pollution. D’autre part, la France, comme d’autres pays européens, doit s’efforcer de rester en dessous des valeurs limites réglementaires de la concentration en dioxyde d’azote et en particules fixées par l’Union européenne. Les ZFE s’attaquent donc à la circulation automobile, considérée comme la principale responsable de ces émissions. Dans une zone à faible émission, les véhicules les plus polluants sont interdits d’accès. Les ZFE peuvent englober une zone urbaine précise (souvent le centre-ville) ou une ville entière. Chaque collectivité décide du périmètre, des catégories de véhicules et des plages horaires concernés. Les villes décident aussi de l’évolution des restrictions. C’est la vignette Crit’Air (certificat permettant de classer les véhicules selon leur niveau de pollution) qui permettra ou non à un véhicule de circuler.
Quelles villes vont déployer leurs ZFE ?
La première ville à avoir expérimenté la ZFE est Paris, en 2015, sous le nom de « zone à circulation restreinte ». Grenoble-Alpes Métropole a suivi l’exemple de la capitale en 2017. Depuis octobre 2018, d’autres territoires s’engagent à déployer une ZFE d’ici fin 2020 : Grand Paris, Métropole Rouen Normandie, Grand Reims, Eurométropole de Strasbourg, Clermont Auvergne Métropole, Saint-Étienne Métropole, Grand Lyon, Toulouse Métropole, Montpellier Méditerranée Métropole, Métropole Nice Côte d’Azur, Métropole Aix-Marseille Provence, Métropole de Toulon Provence Méditerranée et Fort-de-France. De leur côté, Grenoble-Alpes Métropole et Paris s’engagent à faire évoluer les restrictions. Par exemple, les diesels seront interdits à Paris d’ici 2024, puis les véhicules essence d’ici 2030.